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One-health : un pour tous, tous pour un !

La pandémie de Covid-19 nous l’a encore rappelé : la santé humaine est inextricablement liée à celle des animaux, mais aussi des écosystèmes. Ainsi, est-ce vraiment si rationnel de séparer de manière aussi rigide les disciplines médicales, vétérinaires et les sciences de la nature ? Les rapprocher, c’est justement le but de l’approche “One-health".

« One-health », ou « une seule santé » en français, est une approche qui affirme l’interdépendance des santés animale, humaine et des écosystèmes. Elle vise donc à promouvoir une démarche collaborative associant plusieurs disciplines (médecins, vétérinaires, agronomes, etc.) pour appréhender les enjeux sanitaires.

Cette approche part du constat que de nombreux “microbes” infectent aussi bien l’homme que l’animal, qui vivent dans les mêmes écosystèmes. Aussi, il paraît insensé de prétendre prévenir ou éliminer le problème en agissant séparément sur la santé humaine, la santé animale et la « santé » de la planète.

Né il y a une vingtaine d’année, ce concept est promu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), qui ont signé un accord en 2010 pour collaborer en ce sens.

En septembre 2020, à l’occasion d’un sommet sur la biodiversité, 60 chefs d’État, dont le Président de la République française, se sont engagés « à intégrer l’approche “une seule santé” dans toutes les politiques et tous les processus décisionnels pertinents à tous les niveaux, afin d’aborder la santé et la durabilité environnementale de manière intégrée. »



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