Un petit objet plastique bleu ou blanc est apparu dans notre quotidien en 2020, pendant la pandémie de Covid-19 : le masque jetable. On le retrouvait partout, abandonné sur les bords des chemins, en forêt, sur les plages. L’utilisation des masques pour la seule année 2020 a représenté pas moins de 400 000 tonnes de déchets non recyclés. Saviez-vous qu’un masque met 450 ans à se décomposer ?

Même s’il est en plastique (essentiellement du polypropylène), un masque usagé ne se jette pas dans les poubelles destinées aux emballages ménagers. Vous comprenez bien pourquoi : un masque utilisé transporte peut-être bactéries et virus inamicaux… Il est possible de déposer ses masques dans des points de collecte qui sont de plus en plus nombreux, par exemple dans les mairies parisiennes, dans certaines entreprises, etc. Sinon, déposez vos masques usagers dans un sac poubelle dédié fermé. Attendez 24h puis jetez ce sac dans votre poubelle à ordures.

La filière de recyclage dédiée n’existant pas, il a fallu la créer pour limiter le fléau de la pollution plastique. Les start-ups, les entreprises, les collectivités, les hôpitaux se sont mobilisés. Par exemple, l’une des entreprises pionnières en France, Plaxtil, implantée à Châtellerault dans la Vienne, a mis au point le procédé suivant : les barrettes des masques sont retirées et envoyées dans le recyclage des objets métalliques. Le reste du masque est broyé, désinfecté et transformé en petites billes avant d’être injecté dans de nouveaux objets, comme des visières, des cintres ou des supports de téléphone.

La leçon ? Une filière de recyclage, cela se crée !

Objets difficiles à recycler : le 10e va-t-il vraiment vous étonner ?