La consigne désigne une petite somme payée par le consommateur pour l’emballage, qui est ensuite restituée à son retour en magasin.

Historiquement, une consigne était appliquée en France sur les bouteilles et emballages en verre, afin de favoriser leur réutilisation. Le verre étant un matériau très résistant, une bouteille pouvait être réutilisée jusqu’à cinquante fois.

Ce système a commencé à décliner en France à partir des années 1960. Les emballages plastiques à usage unique sont alors vus comme plus modernes et plus pratiques. En plus, compte tenu de l’allongement de la chaîne producteur/consommateur nécessitant un transport de plus en plus long, du temps et des ressources nécessaires pour être correctement opéré, le système de la consigne est de plus en plus considéré comme cher et son caractère écologique est remis en cause. Il disparaît petit à petit, notamment au profit de la collecte pour le recyclage. La consigne est néanmoins toujours en usage en Alsace et pour les cafetiers, restaurants et hôtels.

De récentes lois (anti-gaspillage, Climat et résilience) prévoient de réinstaurer une consigne pour les bouteilles en plastique et en verre, pour le réemploi et le recyclage, sous réserve d'un certain nombre de conditions (taux de recyclage insuffisant avec les organisations actuelles, meilleur bilan environnemental et économique). La Convention citoyenne pour le climat avait plaidé en sa faveur. Aujourd’hui, il est notamment prévu que la consigne pour le verre puisse devenir obligatoire à partir de 2025 si son bilan environnemental est positif. Un sujet qui promet d’être au cœur des débats des prochaines années...

Canette ou bouteille : quel impact pour la planète ?