Alors, halte au sport ? Surtout pas !! Le sport est essentiel pour la santé, et c’est aussi un puissant facteur de cohésion sociale. Ce qu’il faut, c’est réussir à concilier pratique sportive et protection de l’environnement.

D’abord, certains sports ont un impact environnemental moindre. C’est souvent le cas de la plupart des sports en plein air, pratiqués par 36 % des Français, qui ne nécessitent aucune infrastructure. Course à pied, randonnée, vélo, escalade, canoë-kayak… ce n’est pas le choix qui manque. Attention, l’impact n’est pas nul non plus, notamment sur la biodiversité. Alors n’oubliez pas de rester sur les sentiers balisés, et de ne pas jeter vos déchets n’importe où.

Et la plupart de ces sports de plein air s’engagent pour protéger la nature. La Fédération française de canoë-kayak (FFCK) organise ainsi des journées de nettoyage des cours d'eau, et encourage ses licenciés à mener des missions d'observation et de protection des milieux aquatiques.

Mais même pour les sports plus « polluants », comme la natation ou le ski, des alternatives plus durables existent. Ainsi, la nage en eau libre ne nécessite pas la construction, le chauffage et l’entretien avec des produits chimiques d’infrastructures. Et si vous êtes amateurs de neige, pourquoi ne pas essayer le ski nordique ou les raquettes, qui ne requièrent pas l’usage de remontées mécaniques comme le ski alpin ?

En plus, sur un télésiège, une déconvenue est si vite arrivée...

L'environnement, c'est sport !