Contrairement à une idée reçue, le sapin artificiel, qu’à ce titre il est possible de réutiliser d’année en année, est plus polluant que le sapin naturel généralement changé chaque année.

Mon beau sapin... au naturel ? D'après une étude publiée en 2009 par le cabinet d'études québécois Ellipsos, un sapin naturel émettrait 3,1 kg de CO₂ par an, contre 8,1 kg pour un sapin artificiel. Ce dernier aurait alors 3 fois plus d'impact sur le changement climatique que le sapin naturel.

Les sapins artificiels sont en effet composés de plastique, produit à partir de pétrole, et souvent importés d’Asie. Peu d’entre eux sont par ailleurs recyclables.

À l’inverse, les sapins naturels sont cultivés en France et, comme tous les arbres, ils absorbent naturellement du CO2. Une fois Noël passé, les cadeaux ouverts et les repas digérés, leur impact peut aussi être réduit. À la campagne, si on a pris soin de garder ses racines (en pot), on peut le replanter, ou le stocker en pot pour en faire à nouveau le grand roi des fêtes l’année suivante. À défaut, il peut être utilisé en bois de chauffage. Mieux, des collectes sont désormais organisées, notamment au cœur des villes, dans les parcs et jardins, pour les transformer en compost : lorsqu’il sert d’engrais, le CO2 qu’il contient retourne à la terre plutôt que d’être libéré dans l’atmosphère.

Toutefois, leur impact environnemental n’est pas non plus aussi vert que leur parure. Si l’usage des pesticides se réduit, la culture des sapins demeure une monoculture, ce qui épuise les sols et impacte la biodiversité.

Lecture vidéo : Après les fêtes, recyclez votre sapin de Noël ! © BFM TV

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