Les émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique sont dues à : 47%, aux équipements des consommateurs (ordinateurs, smartphones, tablettes, objets connectés, …), 28% au réseau internet, et 25% aux datas centers qui hébergent les données. L’arrivée de la 5G implique de nouveaux terminaux (mobiles et tablettes) compatibles. Or, la fabrication d’un smartphone a un coût environnemental. L’Ademe, l’agence de la transition écologique, évalue qu’un smartphone fait … 4 fois le tour du monde avant d'atterrir entre nos mains ! De plus, plus de 70 matériaux sont impliqués dans sa construction, et certains sont rares et précieux. Il consommerait par exemple à lui seul environ 10% de la production mondiale de cobalt chaque année ! Il existe cependant de nombreux gestes simples pour alléger l’empreinte carbone numérique de nos smartphones.

Réparer plutôt que jeter et, quand un achat s’avère indispensable, se tourner vers un smartphone reconditionné plutôt que du neuf, évite de déclencher inutilement la fabrication d’un nouveau déchet. Et quand déchet il y a, il est impératif de recycler. La plupart des matériaux que contiennent nos smartphones sont en effet recyclables et réutilisables. On estime que 54 à 113 millions de smartphones dorment dans nos placards. Pour y remédier, rien de plus simple : il suffit de les rapporter chez un revendeur, ou de les déposer dans les bornes de collectes situées dans les grandes surfaces ou en déchèterie.

La 5G, entre innovation technologique et préoccupations environnementales