1 sur 6 : c’est la proportion des personnes, dans le monde, qui sont touchées par l’infertilité selon l’OMS. L’infertilité est une maladie du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l’incapacité d’obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés. Elle peut entraîner une détresse majeure, affectant le bien-être mental, physique et psychosocial des personnes concernées. L’infertilité peut avoir pour cause des problèmes médicaux, suite à une maladie, une malformation ou une dysfonction. Mais, chez l’homme comme chez la femme, elle peut aussi être influencée par des facteurs externes.

Les facteurs environnementaux : le tabac est un facteur de risque majeur pour la fertilité, chez les hommes comme chez les femmes. Il peut altérer la qualité du sperme et perturber plusieurs étapes du processus de reproduction. Pour les couples ayant recours à la procréation médicalement assistée, le tabagisme est souvent un facteur de mauvais pronostic. D’autres éléments, comme l’exposition à une forte chaleur (par exemple dans l’industrie), à certains pesticides, solvants ou métaux lourds, peuvent également avoir un effet négatif sur la fertilité. Des substances chimiques comme les phtalates ou les polluants organiques persistants sont également suspectées de perturber la reproduction. Récemment, une étude danoise a aussi dévoilé que l’exposition sur le long terme à la pollution de l’air par les particules fines (PM2,5) augmente de 24% les risques d’infertilité chez les hommes.

Les facteurs psychologiques : Le stress est également un ennemi de la fertilité. Il peut altérer le fonctionnement du cerveau et diminuer la production d’hormones essentielles à la reproduction. Chez les femmes, un niveau élevé de stress au moment de la fécondation peut réduire les chances de grossesse de près de 40 %. Ces résultats soulignent l’importance de prendre en compte le bien-être mental dans les projets de parentalité.

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Femmes, hommes : tous égaux face aux maladies environnementales ?