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Et si on changeait de mod(èl)e ?

Que puis-je faire pour réduire l’impact environnemental de mes achats vestimentaires ? Premier réflexe, choisir les bonnes matières ! Par exemple le lin ou le chanvre, moins gourmands en eau et en engrais, ou le coton biologique. Deuxième réflexe, bien lire les étiquettes ! On peut se fier aux labels (Ecolabel européen, Ecocert textile, Demeter, BioRé etc.).

Autre changement d’habitude : acheter moins, mais mieux ! Plutôt que de craquer sur la petite robe qui nous fait de l’œil, on peut prendre le temps de choisir. Un BISOU peut nous y aider ! C’est une méthode qui consiste, avant chaque achat, à se poser les bonnes questions : en ai-je besoin (B) ? Est-ce un besoin immédiat (I), n’ai-je pas déjà quelque chose de semblable (S), quelle est l’origine de ce produit (O), enfin cet objet sera-t-il utile (U) ?

On peut aussi devenir les rois et reines du shopping de seconde main ! Chiner ses vêtements dans un dépôt-vente permet de réduire à la fois ses dépenses et l’impact environnemental de ses achats.

Et si, même mieux entretenus et réparés, nos vêtements font grise mine dans notre dressing, il est toujours possible de les revendre, de les troquer ou de les apporter dans un point d’apport volontaire.

Enfin, on peut limiter le rejet de microplastiques dans les océans en lavant mieux son linge ! Les vêtements contenant des fibres textiles en polyéthylène téréphtalate (PET), vierges ou recyclées, génèrent des microplastiques pendant les phases de lavage. D’après une récente étude scientifique, utiliser de l’eau froide et choisir des cycles de lavage plus courts permettrait une réduction de 30% de rejet des microplastiques. On peut aussi mettre son linge dans un sac qui retient les microfibres plastiques pendant le cycle de lavage. A partir de 2025, tous les lave-linge devront être équipés d’un filtre à microfibres de plastique.




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