Villes intelligentes, usines 4.0, télémédecine, agriculture connectée, voiture autonome, Internet des Objets (IoT), c’est l’ensemble de notre quotidien que promet de révolutionner la 5G (5e génération de systèmes mobiles). Cette technologie de rupture offre un débit 10 fois supérieur à la 4G, réduit le temps de latence (délai de transmission) et promet une fiabilité de communication.

Suis-je amie ou ennemie de la planète, le débat n’est pas tranché, mais un autre quiz dédié a exploré la question. A usage constant, la 5G est moins énergivore que la 4G, grâce notamment à la mise en veille de composants lorsqu’ils ne sont pas utilisés et à des antennes plus performantes.

Selon l’Arcep, le gendarme des télécoms français, la 5G, en cours de déploiement en France, permettra des économies d’énergie dès 2023 dans les zones très peuplées, et en 2028 dans les territoires moins denses. L’enfer serait-il soluble dans le clic ? Pas si simple. Tout dépend justement de nos usages !

D’un côté, la généralisation de la 5G pourrait pousser les utilisateurs à renouveler leur téléphone portable et autres tablettes plus vite que prévu, ce qui va générer des déchets. La 5G risque également de pousser à la consommation, ce qui va accroître son bilan énergétique. Le fameux effet rebond ! En contrepartie, les bénéfices de la 5G sont attendus pour accompagner la transition écologique dans les domaines de la télémédecine, de l’automobile (voiture autonome), de l’industrie 4.0, de la ville intelligente ou encore du travail collaboratif. Rendez-vous dans quelques années pour un premier bilan carbone de cette nouvelle technologie.

Derrière nos clics, l’enfer numérique ?