Le travail des enfants est l’une des faces sombres du chocolat. Plus d’1,5 million d’entre eux travailleraient à la production de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Le nombre d’enfants récoltant du cacao en Afrique a augmenté de 15% depuis 2008 en raison d’une demande toujours plus forte en chocolat. Ce problème est très lié au fait que cette agriculture est non mécanisée et a besoin d’une main d’œuvre importante. Les conditions sanitaires peuvent par ailleurs être dégradées, et les enfants être exposés à des produits chimiques toxiques. Ces enfants sont pour la plupart des immigrés exploités par des petits propriétaires qui leur promettent une parcelle en échange de plusieurs années de travail non-rémunéré.

En 2001, saisie de cet enjeu, l’Organisation internationale du travail et les grandes industries du chocolat s’étaient engagés à mettre fin à « l’esclavage » et « aux pires formes de travail des enfants » dans la filière du cacao avant 2005. Le protocole devait instituer des normes globales et la création d’un label. Mais début 2022, cette promesse attendait toujours de se concrétiser…

Chocolats : la gourmandise est-elle forcément un vilain défaut ?