Exposée aux défis écologiques, l’agriculture en est aussi – et surtout – une solution. Les matières organiques jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone dans les sols.

Les sols sont, après les océans, le deuxième plus grand réservoir de carbone sur notre planète. Il y a 3 à 4 fois plus de carbone dans les sols et les forêts que dans l’atmosphère. Les prairies françaises stockent 1,3 million de tonnes de CO2 par an. En effet, l’herbe et les plantes de la prairie captent le carbone et le stockent dans les sols. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), si elles sont bien entretenues, les prairies pourraient capter chaque année jusqu’à 300 kg de CO2 supplémentaires... par hectare !

C’est d’ailleurs en ce sens que l’initiative 4 pour 1000 a été lancée par la France lors de la COP21 en 2015 : dans le but d’augmenter la séquestration du carbone dans les sols agricoles et forestiers de 0,4% par an, ce qui permettrait de compenser l'augmentation annuelle de rejets de CO2 dans l’atmosphère.

Avec plus d’un million de tonnes de fertilisants organiques utilisés par plus de 40 000 agriculteurs partenaires, Veolia participe à la séquestration dans les sols de près de 230.000 tonnes de C02eq par an soit l'équivalent des émissions moyennes annuelles de 20 000 français ou plus de 1,2 milliards de km en voiture.

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