Il s’agit du tennisman Daniil Medvedev, connu pour ses lourdes frappes de balle et son absence de langue de bois. Il n’est ni le premier à avoir souffert des conditions météorologiques lors d’une grande compétition internationale.... ni le dernier. Alors que la température terrestre a déjà augmenté de +1,1°C par rapport à la fin du XIXe siècle, les vagues de chaleur vont être plus intenses et plus fréquentes.

Jeu, SUN et match. En plein quart de finale (qu’il a remporté) de l’US Open, le champion s’est écrié « Un joueur va mourir et ils verront ». Il faut dire qu’en ce mois de septembre 2023, la température ressentie était de 38° à New York. Le russe avait dû faire appel à deux reprises au médecin pendant la rencontre. Plusieurs autres joueurs avaient aussi connu de grosses difficultés physiques.

Du danger des chaleurs extrêmes pendant une compétition, les marathoniennes de la finale des Mondiaux d’athlétisme de Doha en 2019 peuvent également en témoigner. Sur les 68 compétitrices, 28 ont dû abandonner avant la ligne d’arrivée. La faute aux 32 degrés et aux 73% d’humidité de cette nuit qatarienne (car oui, la course avait dû se tenir de nuit). Dans ce pays, qui est déjà l’un des plus chauds au monde, la température moyenne a augmenté de plus de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle.

Sport : le climat change-t-il les règles du jeu ?