Oui ! De manière naturelle, c’est le rôle des plantes qui, captant le CO2 dans l’atmosphère pour leurs besoins de photosynthèse, peuvent constituer, à grande échelle, des puits de carbone.

C’est aussi l’objectif de l’initiative “4 pour 1000”, lancée à l’occasion de la COP21 par le ministre de l’agriculture français Stéphane Le Foll et avec le soutien du Prince Charles. Elle projette de faire changer les pratiques agricoles pour renforcer la séquestration du carbone dans le sol et agir, par la même occasion, pour les rendre plus fertiles.

Les industries misent aussi de plus en plus sur la capture et le stockage du carbone. Cette technologie de pointe permet d'extraire le dioxyde de carbone des émissions, puis de le comprimer et/ou de liquéfier. Il peut alors être utilisé dans des applications industrielles - pour faire du béton, ou du carburant pour les avions - ou être enfoui dans les réservoirs géologiques pour une centaine de milliers d’années. Le stockage géologique du CO2 utilise les mêmes forces et processus qui ont piégé le pétrole, le gaz et d'autres hydrocarbures dans le sous-sol terrestre pendant des millions d'années.

Résultat : une réduction de la quantité de CO2 rejetée dans l'environnement, voire la mise en place d’une économie circulaire du carbone. Une technologie intéressante pour les secteurs difficiles à décarboner, comme l’aérien ou l’agriculture.

Que ce soit en matière agricole comme industrielle, Veolia participe à ces initiatives et projets de recherche. A Toulon, un projet pilote est ainsi installé sur une station d’épuration pour transformer les gaz à effet de serre en algues, réduire les émissions et produire des alternatives aux fertilisants chimiques. Alors que le prix du CO2 est amené à s’accroître, ces projets ont un grand avenir devant eux !

Les gaz à effet de serre, késako ?