Adapter Paris au dérèglement climatique, notamment aux vagues de chaleur, ne se fera pas en un jour. Miser sur l’eau, le végétal, concevoir autrement l’urbanisme ou le revêtement des voiries constituent autant de solutions pour éviter que Paris ne brûle en 2050. Il est possible de maîtriser les îlots de chaleur urbains, donc de réduire la différence de température entre le centre-ville et la campagne alentour.

Dans la capitale futuriste, en 2050, au cœur de l’été caniculaire les Parisiens partiront peut-être travailler en tunique légère, déambuleront entre les brumisateurs pour attendre leur bus électrique sur un banc en sable du désert. Au bureau, pas de climatisation dans le bâtiment bioclimatique. Après le déjeuner, place à la sieste sur le toit terrasse végétalisé avant de reprendre le travail en fin d’après-midi. De là-haut, la ville révèlera ses rues vertes et blanches et ses nombreux espaces verts, notamment ses forêts verticales. Le week-end, les Parisiens pourront louer une voiture à hydrogène pour partir au bord de la mer.

Vous avez envie d’en savoir plus sur le Paris de 2050 par 50°C? Nous avons envoyé notre journaliste Léonard Ravel dans le futur, pour prendre la température !

La canicule, une habitude en 2050 ?