Par leur vocation même, tous les écovillages sont très attentifs à l’impact de leurs activités sur l’environnement. L’autosuffisance des ressources est donc un moyen de maîtriser leur empreinte mais aussi de cultiver leur autonomie. Ainsi, la gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets est un des premiers défis auxquels ils sont confrontés. Et pour certains projets, le coût de création de ces infrastructures est un frein important.

Earthaven, en Caroline du Nord, est reconnu exemplaire pour la collecte et le filtrage d'eau de pluie qui fournit l'eau potable à ses résidents. Afin de réduire leur impact sur les ressources en eaux locales, la communauté dispose de toilettes à compostage et de jardins de phytoépuration, un système naturel de traitement des eaux usées qui utilise des plantes et des micro-organismes pour éliminer les polluants.

Pour l’énergie, citons la Bolina Ecovillage, en Espagne, qui utilise l'énergie solaire pour alimenter la plupart de ses besoins en électricité, notamment pour l'éclairage, le chauffage de l'eau et l'alimentation des appareils électriques. La communauté a également mis en place des pratiques d'efficacité énergétique, telles que l'isolation des bâtiments et l'utilisation de matériaux de construction durables pour réduire sa consommation d'énergie.

Quant à la Ferme du Bec Hellouin, en France, c’est est un exemple d'écovillage axé sur l'agriculture biologique et la permaculture. Les déchets organiques sont compostés comme ceux des toilettes afin de produire du compost pour les jardins. Les déchets non compostables sont réduits à la source par l'utilisation de produits réutilisables et le choix systématique de matériaux recyclables.

De la ville au village, c’est parti pour une nouvelle vie ?